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Le Santocha, La Piste, Le VVF, le Prévent, la Passe, etc, toutes les vagues qui ont fait la renommée internationale de Capbreton sont décrites dans le livre Générations Santocha. Des photos de ses spots, mais aussi des surfeurs et surfeuses qui ont contribué à écrire l’histoire de ces bancs de sables. Au delà des photos, retrouvez également les histoires dans l’Histoire, qui sont liées à tout jamais à ses plages, comme celle du Préventorium qui a laissé son nom à la plage du Prévent. A découvrir, lire et relire dans Générations Santocha, mais aussi en poster pour votre salon, vos chambres, offrir à vos amis, etc.

“Un nom de film de surf à l’origine de cette vague, l’histoire, on la connaît déjà…Mais la vague du Santocha, ça c’est une autre histoire, même si la plage historiquement se nommait plage de la Savane, pour nous, initiés par nos ainés, nous évoquions sans complexe et avec une certaine naïveté, la plage du SANTOCHA. Un épi rocheux avec une vue imprenable sur le sud, pour ceux qui ont connu les années 70 et 80. Ils se souviendront de ces images si marquantes, d’une vague absolument incroyable, une droite sur l’épi nord, un pic capricieux au milieu mais également une gauche juste avant l’épi du sud, …”

Ci-contre, la gauche près de l’épis sud de la Piste – Photo Chauché

“Un nom de film de surf à l’origine de cette vague, l’histoire, on la connaît déjà…Mais la vague du Santocha, ça c’est une autre histoire, même si la plage historiquement se nommait plage de la Savane, pour nous, initiés par nos ainés, nous évoquions sans complexe et avec une certaine naïveté, la plage du SANTOCHA. Un épi rocheux avec une vue imprenable sur le sud, pour ceux qui ont connu les années 70 et 80. Ils se souviendront de ces images si marquantes, d’une vague absolument incroyable, une droite sur l’épi nord, un pic capricieux au milieu mais également une gauche juste avant l’épi du sud, …”

Ci-contre, la gauche près de l’épis sud de la Piste – Photo Chauché

IMAGES

le Santoch

“Une dénomination particulière pour ce spot aux multiples facettes. L’origine en vient pour certains à la seconde guerre mondiale, la piste des Allemands en haut de la dune, pour d’autres qui semblent être plus dans le vrai, ce chemin de sable, en terre battue qui menait du camping à la plage, que Pierre Puyau avait alors appelée « la piste ».

Lorsque les tempêtes hivernales viennent frapper nos côtes, la Piste se dévoile parfois au bon souvenir de cette période douloureuse de notre histoire, en libérant tout un tas de munitions rouillées par l’usure du temps, mais aussi d’autres objets datant du mur de l’Atlantique…”

Ci-contre, Jean Lou Poupinel lors du tournage de la “Nuit de la glisse” en 1988.

“Une dénomination particulière pour ce spot aux multiples facettes. L’origine en vient pour certains à la seconde guerre mondiale, la piste des Allemands en haut de la dune, pour d’autres qui semblent être plus dans le vrai, ce chemin de sable, en terre battue qui menait du camping à la plage, que Pierre Puyau avait alors appelée « la piste ».

Lorsque les tempêtes hivernales viennent frapper nos côtes, la Piste se dévoile parfois au bon souvenir de cette période douloureuse de notre histoire, en libérant tout un tas de munitions rouillées par l’usure du temps, mais aussi d’autres objets datant du mur de l’Atlantique…”

Ci-contre, Jean Loup Poupinel lors du tournage de la “Nuit de la glisse” 1988.

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La Piste

“Quand les regards se tournent vers le sud, outre la vue sur les montagnes basques, il arrive qu’au-delà de la Piste, s’élève les lignes longues du VVF…Village, Vacances Famille…traduction littérale. C’était surtout le nom du camp de vacances pour les familles qui se tenait au pied de la dune (Belambra aujourd’hui).

Le VVF c’est le sud, une première frontière pour certains d’entre nous qui ont eu la chance de connaître les années 70-80. Le VVF ce n’est pas qu’une vague, c’est plusieurs sets, qui peuvent offrir à ceux et celles qui en ont la chance, quelques-uns des plus beaux tubes de leur vie. La vague se fait gauche, elle déroule du large jusqu’au bord, capricieuse, elle décale parfois, et punit le téméraire attentiste, qui stagne entre deux eaux. Mais elle se fait aussi droite, tout aussi longue, massive, épaisse, au take off interminable, dans lequel on se jette comme on peut se jeter dans le vide, puis elle s’offre en mur interminable, dans lequel la cathédrale s’élève au-dessus de votre tête…”

Ci-contre, Philippe Toulan au plus profond du tube, accompagné du photographe Laurent Masurel.

“Quand les regards se tournent vers le sud, outre la vue sur les montagnes basques, il arrive qu’au-delà de la Piste, s’élève les lignes longues du VVF…Village, Vacances Famille…traduction littérale. C’était surtout le nom du camp de vacances pour les familles qui se tenait au pied de la dune (Belambra aujourd’hui).

Le VVF c’est le sud, une première frontière pour certains d’entre nous qui ont eu la chance de connaître les années 70-80. Le VVF ce n’est pas qu’une vague, c’est plusieurs sets, qui peuvent offrir à ceux et celles qui en ont la chance, quelques-uns des plus beaux tubes de leur vie. La vague se fait gauche, elle déroule du large jusqu’au bord, capricieuse, elle décale parfois, et punit le téméraire attentiste, qui stagne entre deux eaux. Mais elle se fait aussi droite, tout aussi longue, massive, épaisse, au take off interminable, dans lequel on se jette comme on peut se jeter dans le vide, puis elle s’offre en mur interminable, dans lequel la cathédrale s’élève au-dessus de votre tête…”

Ci-contre, Philippe Toulan au plus profond du tube, accompagné du photographe Laurent Masurel.

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Le VVF

« La Passe, elle est rare, trop rare, Mais elle existe bien cette vague, elle vient s’enrouler sur notre estacade et dérouler jusqu’au shore Break de la petite plage…

Elle revient parfois au gré des tempêtes, éphémère droite, tellement éphémère que l’on peut se demander si ce n’était pas un rêve. Ce n’est pas la plus imposante, mais quand elle déroule, le fait de la regarder avec le tableau de l’estacade en arrière-plan en fait un chef d’œuvre dont on voudrait que l’instant soit figé comme une peinture impressionniste…

La centrale, ou Miramar, son nom vient elle, de l’hôtel imposant qui dominait alors le golfe de Gascogne, face à cette plage centrale de Capbreton. Elle se met en place soit pendant les tempêtes soit après une tempête, la vague peut prendre naissance soit sur le milieu coté épi du Prévent (vague droite et gauche), soit devant l’ancienne piste d’atterrissage de l’hélico, à l’ancien établissement des bains, il y avait dans le temps un épi rocheux à cet endroit (face au Belhara actuel). La vague du Miramar est en général plus courte qu’ailleurs, c’est une sorte de Wedge qui peut lever d’un coup, les bodyboards en son fan quand elle se cale…”

Ci-contre, la vague de la Passe, vue depuis la plage Notre Dame – Photo Jeff Ruiz

« La Passe, elle est rare, trop rare, Mais elle existe bien cette vague, elle vient s’enrouler sur notre estacade et dérouler jusqu’au shore Break de la petite plage…

Elle revient parfois au gré des tempêtes, éphémère droite, tellement éphémère que l’on peut se demander si ce n’était pas un rêve. Ce n’est pas la plus imposante, mais quand elle déroule, le fait de la regarder avec le tableau de l’estacade en arrière-plan en fait un chef d’œuvre dont on voudrait que l’instant soit figé comme une peinture impressionniste…

La centrale, ou Miramar, son nom vient elle, de l’hôtel imposant qui dominait alors le golfe de Gascogne, face à cette plage centrale de Capbreton. Elle se met en place soit pendant les tempêtes soit après une tempête, la vague peut prendre naissance soit sur le milieu coté épi du Prévent (vague droite et gauche), soit devant l’ancienne piste d’atterrissage de l’hélico, à l’ancien établissement des bains, il y avait dans le temps un épi rocheux à cet endroit (face au Belhara actuel). La vague du Miramar est en général plus courte qu’ailleurs, c’est une sorte de Wedge qui peut lever d’un coup, les bodyboards en son fan quand elle se cale…”

Ci-contre, la vague de la Passe, vue depuis la plage Notre Dame – Photo Jeff Ruiz

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Le Miramar

“Il se dit que l’Océan et son iode soigne bien des maux… Preuve en était à Capbreton, le Sanatorium, ou Préventorium qui a laissé son nom la plage du Prévent, où les blessésde guerre venaient ici pour retrouver la santé, et avant eux les malades chroniques des bronches, et les tuberculeux. Seul vestige de ce temps plus ancien, reste aujourd’hui le clocheton du sanatorium, ci-dessous.

De nos jours, plus de tubercules, sinon un méchant virus qui nous a tous sidérés, quel que soit l’incidence. Mais les tubes du Prévent soignent aujourd’hui la soif de glisse des surfeurs locaux et « hors sol »… On regrettera tout de même, pour ceux qui ont eu la chance de connaître le bâtiment du Sanatorium, la vue magistrale ci-contre, imposant le respect de cette histoire, et que l’on pouvait avoir chaque fois quand on était à l’eau…”

Ci-contre, la gauche prés de l’épis sud – Photo Fotomas.

“Il se dit que l’Océan et son iode soigne bien des maux… Preuve en était à Capbreton, le Sanatorium, ou Préventorium qui a laissé son nom la plage du Prévent, où les blessésde guerre venaient ici pour retrouver la santé, et avant eux les malades chroniques des bronches, et les tuberculeux. Seul vestige de ce temps plus ancien, reste aujourd’hui le clocheton du sanatorium, ci-dessous.

De nos jours, plus de tubercules, sinon un méchant virus qui nous a tous sidérés, quel que soit l’incidence. Mais les tubes du Prévent soignent aujourd’hui la soif de glisse des surfeurs locaux et « hors sol »… On regrettera tout de même, pour ceux qui ont eu la chance de connaître le bâtiment du Sanatorium, la vue magistrale ci-contre, imposant le respect de cette histoire, et que l’on pouvait avoir chaque fois quand on était à l’eau…”

Ci-contre, la gauche prés de l’épis sud – Photo Fotomas.

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Le Prévent