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Les origines du surf à Capbreton

Les C.R.S à la source !
Origines

1965

Le Centre Loisirs des Jeunes (C.L.J)

Que des C.R.S. fondent un club de vacances pour les jeunes, voilà une initiative, qui, à première vue, peut surprendre. Mais que les jeunes accourent chaque jour par centaines pour participer aux activités organisées par lesdits C.R.S., cela donne à l’époque encore plus à réfléchir.

C’est pourtant ce qui se passait depuis l’été de 1964 où l’État-major bordelais des Compagnies républicaines de sécurité décida de tenter l’expérience.

Le CLJ, insufflateur de passion pour les Capbretonnais.

Le CLJ de Capbreton possédait 4 planches de surf, de type longboard de 22 kg environ, qui étaient mises à disposition des adhérents. Mais tous les CLJ n’avaient pas des planches de surf, apparemment seuls les centres de Capbreton et plus tard d’Anglet étaient équipés.

Le CLJ a donc été le premier lieu d’apprentissage pour un bon nombre de capbretonnais comme par exemple Pierre Puyau, Etienne Bernadet, Jean Philippe Labat, Xavier de Miranda, Jean Michel Canton, Dominique Poussevigne, Dominique Sanchis (le père de Benjamin), Yves Dignat et beaucoup d’autres.

Pendant 8 ans, le CLJ de Capbreton aura donné la passion du surf à la toute première génération de surfeurs de Capbreton, passion qui aura marqué leur vie à jamais.

Toute première photo de surf à Capbreton retrouvée : Jean-Philippe Labat, plage du Santocha, 1967 avec une planche du CLJ.

Histoires, images et interviews…

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et la culture surf capbretonnaise !

Le C L J

Pierre Puyau, l’icône de tous

Pierre Puyau est le premier des capbretonnais à commencer à surfer au CLJ de Capbreton dès 1965. Il entrainera derrière lui une flopée d’amis et de connaissances. Jean Louis Marmiton, Etienne Bernadet, Jean-Philippe Labat. De l’avis de tous il reste la légende du surf capbretonais, qui inspirera le respect à toutes les générations futures, encore aujourd’hui.
l’Icône

Une bande de copains avant tout !

De 1965 à 1975, le monde du surf est un petit groupe d’amis lié par une passion commune. Une vie tournée uniquement vers l’océan, ses vagues qui obsèdent. Des échanges d’expériences, le partage de la découverte de ce nouveau sport, mais aussi du matériel, très limité, et qui évoluera à grand pas (arrivé du leash, de la wax, des dérives amovibles, de planches étrangères qui raccourcissent, etc).

Ce partage va créer des amitiés indéfectibles pour les décennies à venir.

A cette époque, cette bande de potes était constituée entre autres de :

  • Pierre Puyau, Jean-Philippe Labat, Etienne Bernadet, JL Marmiton, Françis Trey, Philippe Dasse, Desbies, Fx Paccou

  • Les frères Gelez, Jean-Louis Delaporterie, Pierre Monge, François Causseque, Pierre Maraud des Grottes, Lesclaux

  • André Bordes, Jacques Escale, Paul Merceron, Fifi Anglade, Alain Adonis, Pierre Agnès…

Ci dessus Frédéric Damoff à gauche et Pierre Marraud des Grottes, dit Deudeu, au Santocha dans les années 70.(Photo Dirk Betke)

Ci dessous Philippe Gelez sur une gauche du Santocha, début des 70.

Bande de potes

10 ans plus tard, naissait le Santocha Surf Club.

Un jour de 1975, sous l’influence de Deudeu, les surfeurs Capbretonais se sont réunis au fond de la salle du bar de l’Hotel des Terrasses, face à la mer, pour une première réunion informelle. “Bonjour, je m’appelle Pierre Maraud des Grottes, vous êtes ici parce qu’il faut créer un club à Capbreton pour continuer à faire du surf, vu qu’on ne peut plus surfer ou on veut. » Les autres ont dit : “Non, on ne veut pas. On veut rester des surfeurs sauvages”.Des discussions interminables s’en suivirent, mais l’idée était lancée.

Un peu plus tard eu lieu, à nouveau aux Terrasses, une deuxième réunion, qui réunit le monde des surfeurs ,et non surfeurs, motivés autour du projet. Décision de créer un club validé, Deudeu n’a pas eu d’autre choix que d’être élu président, car seul volontaire. Il a été plus facile ensuite de trouver des volontaires : François Xavier Paccou est nommé vice-président, Jean Marc « Julot » Desbies et Poussevignes seront secrétaires. Pour le trésorier, il y avait Françis Trey qui était professeur de math, ça fait bien !

L’histoire pouvait s’écrire…

L’avènement